lundi 28 mars 2011

Purée de Viêts sur la RC3 !


(Comme on peut le voir, la peinture de certains socles n’est toujours pas terminées. C’est une maladie qui est dure à soigner, mais je vais tâcher de faire un effort pour la prochaine fois...)

Le capitaine La Riflette est de retour. En poste le long de la RC3, sa compagnie vient d’être installée dans une plantation française. La position surplombe la route et garde un pont sur une petite rivière. Les fantassins ont érigé un bunker et une redoute à ciel ouvert sur 2 collines de part et d’autre de la RC3. La colline du bunker est idéalement placée dans le coude de la rivière, protégée sur 3 côtés, ses arrières étant couverts par la redoute. A quelques centaines de mètres plus au nord se trouve un avant-poste. Il s’agit d’un autre blockhaus en terre et rondins sur une colline qui domine la route. En fait, cette position est mauvaise car la portée du mortier de 60mm ne permet pas de la soutenir efficacement. En attendant de recevoir une pièce d’artillerie digne de ce nom, La Riflette a décidé de construire un nouvel emplacement sur une colline intermédiaire. Mais pour l’heure, les travaux n’ont pas commencé et il a jugé plus prudent de placer une section entière dans son poste avancé.

La redoute du PC et les bunkers sont équipés de radio. Ils comptent tous comme défense lourde (+3 de protection), mais la redoute n’a que +1 contre les tirs de mortiers car elle n’est pas couverte. Le réseau de fil de fer stoppe le mouvement d’un attaquant et ne peut être franchi qu’une fois détruit. Les maisons sont à +1. La jungle est un couvert dense (+2 de protection). Les digues des rizières et les nombreux bosquets et haies qui bordent la route ou parsèment la table donnent +1 en protection. La rivière est passable partout pour un coût de moitié de mouvement.
Ordres de bataille :
Viet-Minh 1 PC de bataillon, camarade Lee Van Qliph
- 3 compagnies chacune avec : 1 PC 2 sections (4 groupes d’infanterie « Fusil ») 1 section d’assaut (4 groupes PM + charges explosives)

- 1 compagnie d’appui avec : 1 canon sans recul 75mm 3 mitrailleuses moyennes 3 mortiers légers

- 1 sniper

Français :

Garnison : - Cie du capitaine La Riflette

3 sections à 2 groupes « Fusil » + 1 groupe de commandement « Fusil-mitrailleur »

1 section d’appui (1 groupe de commandement FM, 1 mitrailleuse moyenne, 1 mortier moyen)

Renforts : - 1 compagnie de légionnaires, capitaine Fracassé

3 sections à 2 groupes « Fusil » + 1 groupe de commandement FM

1 section d’appui (1 groupe de commandement FM, 1 mitrailleuse moyenne, 1 mortier moyen, 1 sans recul 57mm)

1 peloton blindé, lieutenant de la Carapate (2 Coventry)


Une vue générale de la table.

Au petit matin, les Français détectent une intense activité viet en plusieurs endroits autour de leurs positions. Il est clair qu’une attaque est imminente et tous les postes sont en éveil. Le VM a plutôt réussi son jet de reconnaissance (mieux que la dernière partie, au moins) et repère 4 des 9 pions cachés de la garnison. Christophe, qui estime que j’ai placé des troupes dans tous les ouvrages fortifiés du camp, découvre 2 leurres ainsi que la section gardant l’avant-poste et une autre déployée dans la grande rizière qui borde la RC3 au niveau du pont. Le poste de commandement du capitaine est dans la redoute qui sert également d’emplacement de tir à son mortier. La colline de la redoute est encerclée par un réseau de fil de fer barbelé. Une mitrailleuse occupe le bunker sur la hauteur voisine. En outre, chacun de ces 2 ouvrages contient un groupe d’infanterie. Les 2 derniers groupes sont constitués en réserve au niveau de la route, entre les deux ouvrages, tapis derrière d’épais taillis.

Au premier plan, le camp français dans la boucle de la rivière. A gauche, la colline du bunker. A droite, la redoute sur un autre monticule qui domine la maison du planteur. Au delà du petit pont, un minuscule village regroupe les maisons des indigènes. Tout à fait en haut de la table, on aperçoit le poste avancé sur sa colline.

De l'avant-poste, les Français décelent des mouvements suspects

La position centrale des Français: une section occupe la rizière qui borde la route.

Les premiers Viets se dévoilent sur la route.
Il s'agit d'une section d'assaut équipée de charges explosives et de pistolets-mitrailleurs.

Cette fois, le viet minh a un bataillon complet et les pions cachés sont disposés tout autour de mes Français. Christophe tente d’activer tous ces pions à chaque tour. Certains resteront, activés ou non, très habillement immobiles pendant la plus grande partie des combats, entretenant le caractère de doute sur les positions des réserves VM. Plusieurs unités sont toutefois repérées dès le début de leurs mouvements. Au pied de l’avant-poste, une section d’assaut pénètre par la route, ainsi qu’une section réduite (2 groupes) sortant de la jungle au nord-ouest. Plus au sud, une section et une mitrailleuses font irruption et se cachent dans la petite rizière. Aussitôt, le mortier français qui surplombe leur position, ouvre le feu mais rate son tir. Dans ma phase de jeu, je parviens à infliger quelques pertes aux Viets. Leur section d’assaut est aussitôt clouée au sol. Surtout, je réussis mon contact radio et appelle des renforts. Ceux-ci doivent arriver 4 tours plus tard par la route au nord. Bien entendu, l’ennemi n’en sait rien. A vrai dire, il ne connaît même pas exactement la force totale des Français présents sur la table...

D'autres ennemis sortent de la jungle et se jettent dans une rizière

Arf ! Sur la colline au loin...

... se déploient l'artillerie VM. Une position idéale pour arroser tout le champ de bataille.

Un premier assaut désespéré est repoussé sur la rizière du centre

Et les tirs français font des ravages, mais l'artillerie viet va vite nettoyer la rizière et ainsi isoler l'avant-poste.

Dès le deuxième tour, Christophe enchaîne les tests d’activation manqués. Il en a trop à faire et durant toute la partie, il aura du mal à coordonner ses différents commandements. Mais il parvient tout de même à déployer une force d’appui sur une superbe position centrale : une mitrailleuse et un canon sans recul s’y mettent en batterie. Du côté des rizières, les combats ont commencé. Les Français repoussent avec fracas une tentative d’assaut d’une section qui s’avance avec témérité et sans soutien. Elle le paie aussitôt. Mais la foudre se déchaîne aussitôt contre eux. Ils attirent les tirs convergents des troupes viets retranchées dans la petite rizière voisine et surtout des armes de soutien que Christophe vient de déployer. Quatre tirs successifs et la section entière est détruite. Je ne cache pas qu’un certain malaise s’empare de moi... D’autant que le bunker sud prend du gros sel de le part d’un mortier qui s’est déployé en bord de rivière. Niveau perte, la tendance s’est largement inversée pendant ce tour 2.

Un mortier VM se dévoile dans un coude de la rivière, contre la colline du bunker.

De l'autre côté du champ de bataille, les Viets se rassemblent pour lancer l'assaut sur l'avant-poste.

Rapidement, la concentration des tirs va décimer la section française qui défend la position.

Heureusement, les préparatifs de Christophe sur l’avant-poste du nord sont retardés par des tirs nombreux et efficaces, même si le Sans recul cartonne la position. Je parviens à faire des pertes. Les VM n’attaquent pas de suite car Christophe préfère regrouper ses sections pour faire une vague d’assaut lors d’un tour suivant. Si ces sections avaient été préalablement réunies, le combat n’aurait pas été autant différé. Malheureusement pour lui, l’activation de la force d’assaut crée ainsi au pied de l’avant-poste ne fonctionnent pas lors du tour 4 et l’assaut ne peut-être lancé. Pour comble de malchance, je parviens à lui tuer le chef de compagnie qui commande ici, ce qui handicape ces tests d’activation. Pendant ce temps, la pression se resserre sur la colline du bunker avec deux nouvelles sections VM qui apparaissent et progressent dans sa direction. Mais les tirs des armes d’appui – et de l’infanterie – retardent leur avance. En plus, ma mitrailleuse parvient, à longue distance, à amocher le canon sans recul !

Le camarade Christophe est satisfait: ses coups portent... pour l'instant.

Malheureusement, l'assaut sur l'avant-poste n'aura jamais lieu, faute d'activation réussie.

Une autre section d'assaut est bloquée dans le village

Au tour 5, Christophe comprend à mon impatience que des renforts français sont imminents. Il tente le tout pour le tout mais rate encore l’activation de sa vague d’assaut. Décontenancé, il fait n’importe quoi avec ses armes de soutien qu’il dirige aussitôt sur les collines du sud. Je n’en reviens pas ! Il me laisse littéralement maître de l’avant-poste qui garde la route au nord alors qu’il n'y a plus que 4 ou 5 hommes valides! En l’accablant avec son artillerie et sa mitrailleuse, il aurait peut-être pu les mettre hors service et le point d’appui serait tombé entre ses mains d’un simple saut de puce en avant... à condition de pouvoir activer ses troupes, toutefois.

Dans ma phase de jeu, mes renforts peuvent entrer sans encombre, d’autant plus que le Coventry (ou Humber) qui ouvre la marche ne laisse aucune chance au canon sans recul viet, immédiatement détruit d’un coup au but. Pendant ce temps, les sections de légionnaires des sergents Umpf et Fripon, qui soutiennent l’auto blindée achèvent la section d’assaut VM surprise sur la route. Si Christophe avait pu tenir le blockhaus plus tôt, il est certain que ses unités m’auraient créé de plus graves problèmes par leurs tirs croisés, d’autant que les renforts légionnaires arrivaient en terrain complètement dégagé. Malheureusement, la partie a du être interrompue à ce moment. Rappelons que nous sommes encore en phase de test et nous avons donc encore perdu du temps à clarifier certains points, noter les modifications nécessaires, etc. Dommage car les VM sont encore fort nombreux et une partie de mes renforts n'est pas entrée (la section du chef Rastapopoulos et le second Coventry).


Christophe dévoile sa dernière section en lisière de jungle, menaçant la colline du bunker d’un troisième côté. Là encore, le fait de partager ces sections en autant d’unités à activer a désavantagé l’attaque en multipliant les tests. Si une puissante vague d’assaut avait déferlé depuis la jungle, mes seuls tirs auraient-ils suffi à l’arrêter dans sa marche sur le bunker ?



Oh ! ça c'est pas de bol ! voilà du boudin, euh, la Légion !

La section d'assaut VM dérouille aussitôt
A la toute fin, une section viet se dévoile encore dans la jungle... trop tard.

Encore une fois, les Français ont eu chaud, mais la situation me paraissait peut-être moins préoccupante que lors de la partie précédente. C’est sans doute parce que les renforts arrivaient à ce moment-là. Mais je crois aussi que j’ai eu de la chance que les activations de l’ennemi ne lui aient pas permis de coordonner un peu plus ses attaques, sans quoi une partie au moins de mes positions fortifiées auraient été emportées. Le principe de notre tour de jeu réside dans le fait d’activer ce que l’on pourrait appeler des « commandements ». C’est à dire des entités qui peuvent aller du groupe (une plaquette) isolé jusqu’à un regroupement de plusieurs sections. Un test réussi permet de faire agir tout ce commandement. En cela, la règle est très proche de Blitzkrieg ou de EPT (règle de Vae Victis).

Je crois que Christophe a commis une erreur en ne créant pas un grand « commandement » de 2 à 3 sections pour taper fort et vite. Qui aurait pu, par exemple, enlever le point d’appui de l’avant-poste en un seul et rapide assaut de type « vague humaine », (préalablement testée ici )

Mais nous manquons encore d’expérience du jeu pour penser à toutes ces choses avant de jouer. Comme lors de la dernière rencontre, il a pris le parti de séparer toutes ses sections pour embrouiller les Français. En fait, ce genre de surprise réserve un peu d’appréhension au début parce que, forcément, on ne sait pas d’où vont sortir les masses adverses, mais ce n’est finalement pas très grave. Car de toute façon, dans une situation de défense de poste, on est plus ou moins obligé d’attendre de prendre des coups en espérant l’arrivée de renforts. La taille du périmètre défensif français me forçait... à ne rien faire. Je m’attendais à ce que l’avant-poste soit terrassé assez vite et j’espérais surtout qu’il puisse tenir le plus longtemps possible. La section dans la rizière étant, bien entendu, destinée à lier l’avant-poste au poste principal. Malgré son élimination éclair, je suis assez satisfait par la manière dont des troupes en défense, même dispersées en petits paquets, parviennent à tenir tout en usant leurs adversaires. Ceci me semble assez réaliste, bien que de futurs tests soient nécessaires. La prochaine fois, nous essayerons de mettre l’accent sur les corps à corps. Enfin, si ce vieux Christophe a le courage d’envoyer ses hordes rouges au contact de mes athlétiques défenseurs du monde libre :)

Le constat principal est très positif. La règle semble bien fonctionner. Le seul bémol pour l’instant vient de la lenteur relative du déroulement du jeu. Mais je penses que cela vient surtout du fait que l’on ne maîtrise pas encore complètement la séquence de jeu et les points de détail de la règle.


Les pertes:

La garnison française a perdu 5 socles d’infanterie complets + les diverses pertes du terrain, soit près de 50% de son effectif en plaquettes (elle est passée près de tester son moral). Les légionnaires ont perdu un socle d’infanterie.

Le VM compte 10 socles d’infanterie, un chef de compagnie et son canon SR éliminés.

Pour le plaisir, la playlist de ce vendredi après-midi :

House of Love (1st lp)

Rolling Stones - Let it bleed

Charles Mingus - Mingus Mingus Mingus Mingus Mingus

Byrds - Mr Tambourine Man

Zombies - Odessey & Oracle

Velvet Underground - The Velvet Underground

samedi 5 mars 2011

(Scénario et CR) Attaque d'un poste français, Tonkin, 1950


Voici un scénario Indo. Nous l’avons joué avec une règle maison, mais il est parfaitement adapté pour Blitzkrieg et les règles de ce type.
La table fait 180 x 120.

Les 2 adversaires se déploient en placement caché. Le Viet Minh dispose de deux marqueurs « caché » par section. L’un représente le socle de cmdt de la section et lorsque celle-ci est dévoilée, les autres socles se placent de part et d’autre de leur chef. Le second est un leurre.
Le Français a partagé ses troupes en 5 « groupes » et il dispose également de 2 pions par groupe, soit 10 marqueurs.

Avant d’engager les hostilités, le VM fait un jet de renseignement (1d6). Voici ce qu’il peut découvrir :
1 – 2 Tout le dispositif français
3 – 4 50% du dispositif français
5 25% du dispositif français
6 Rien

Il se déploie après les Français, sauf s’il ne découvre aucune de leurs positions.
(Dans notre dernière partie, les espions VM ont fait 6... j’y croyais même pas :) et Christophe non plus, d’ailleurs)

Le PC et le bunker sont équipés de radio.
Le bunker compte comme défense lourde (+2 de protection), les maisons sont à +1.
La ravine et la jungle sont des couverts denses (+2 de protection).
L’herbe à éléphant est un couvert léger (+1 de protection) sauf lorsque le tireur est sur une position surélevée. Les digues des rizières et les nombreux bosquets et haies qui bordent la route ou parsèment la table donnent également +1 de protection.


Les ordres de bataille :
Viet Minh
1 PC chef de bataillon
1 section d’appui avec 1 groupe PC infanterie + 2 MMG + 2 mortiers moyens
1 compagnie avec 1 PC + 2 sections d’infanterie et une section d’assaut
1 compagnie avec 1 PC + 2 sections d’infanterie et une section de miliciens

Chaque section VM est composée d’un groupe de commandement et 3 groupes d’infanterie.

Français1 PC de compagnie
3 sections avec groupe de commandement et 2 groupes d’infanterie
2 MMG
1 mortier moyen


En option, pour une partie plus longue, il est possible de rajouter une deuxième vague VM à partir du moment où une section complète est détruite ou déroutée. Elle sera composée d’une compagnie complète + une section d’assaut + 2 mortiers.

Renforts français (tirage au sort à partir du tour 5) :
1 PC de compagnie (Elite)
2 sections légion avec groupe de commandement et 2 groupes d’infanterie de choc
1 AM


Les éléments de terrain
Les zones de déploiement - les Français dans le tracé bleu, le Viet Minh en dehors du tracé rouge

Le déploiement caché - on ne voit que 9 pions français, parce que je ne me souviens plus de l’endroit où j’avais placé mon dernier leurre.
Christophe a plutôt cerné le périmètre en délaissant toutefois complètement la partie de table couverte de jungle au-delà de la rivière. Malheureusement pour lui, il fait le pire jet de renseignement possible et ne découvre aucune des positions françaises. Il doit donc se déployer le premier. Pas au point, les espions du père Giap...
La table
Le bunker sur la colline, un objectif indispensable à contrôler pour qui veut tenir le village
Les premières unités sont rapidement révélées

Une section VM accompagnée d'une mitrailleuse et d'un PC progresse vers le couvert d'une ravine... où elle se trouve vite nez à nez avec une mitrailleuse française en embuscade.
De l'autre côté de la route, le petit poste français a aussi repéré une autre section qui entre dans la jungle - ceux-ci sont des miliciens Du Kich

De l'autre côté du village, le poste qui défend la colline (autre point essentiel du dispositif français) est violemment attaqué par une section d'assaut. Derrière elle, le PC du bataillon VM et une mitrailleuse en soutien. Celle-ci ne peut néammoins pas appuyer les assaillants qui sont déjà à mi-pente. Je pense que la proximité du bord de table a décidé Christophe d'attaquer sans tenter d'entamer la défense par des tirs de préparation. Il va vite se rendre compte de son erreur: les tirs des défenseurs sont très précis et la section est rapidement clouée au sol.

Une vue d'ensemble du dispositif français

Le PC du capitaine La Riflette est installé dans la rizière qui jouxte le village. Son mortier et la réserve de munitions de la compagnie sont également postés là.

Une autre section progresse discrètement dans la jungle pour surprendre le bunker français
Dans les herbes à éléphant, une section, accompagnée d'un mortier moyen, qui doit prendre le bunker en sandwich, est directement clouée au sol par les tirs des Français qui se dévoilent dans une rizière asséchée.

Sur la colline, les pertes VM s'accumulent et la section, incapable de bouger sous le feu est désormais neutralisée (2° stade de désordre, avant de partir en déroute !)
A sa droite, une autre section devait s'en prendre au village mais ses objectifs sont aussitôt changés pour venir aider les attaquants en mauvaise posture. Le mortir qui l'accompagne ouvre bientôt le feu sur la colline.

Dans la ravine, la mitrailleuse française a d'abord cloué ses adversaires, mais ceux-ci repassent à l'attaque après avoir réussi un test de moral. Devant le danger, La Riflette, prévenu du danger par la radio du bunker, dirige le tir de son mortier qui fait mouche et tape directement sur la section viet.

Vers la colline, la section de réserve vient prêter main forte à sa copine.

Sans grands résultats, puisque un tir mortel délivré par un groupe de combat français la cloue au sol à son tour. Les défenseurs de cette colline réussissent une série de tirs décisifs pendant 4 tours de suite. L'attaque VM ne s'en remettra pas.
Pendant ce temps...
... la malheureuse mitrailleuse est finalement submergée par l'attaque des Bo Doïs.

Du bunker, on ouvre le feu pour venger les collègues... sans se rendre compte du danger imminent.

Ceux-ci ne se doutent de rien et pourtant...
... regardez bien ces petites têtes qui dépassent là-bas derrière !


Ça commence à sentir le roussi pour les Français. Une partie des défenseurs de la rizière tente de bloquer la sortie des Viets de la ravine, mais elle prend des pertes lors d'un tir d'opportunité réussi par la section bloquée dans les herbes à éléphants.

Sur la colline pendant ce temps, les VM tentent de relancer leur attaque. Au moins, deux tests de moral réussis leur évite la déroute puis leur permet même de partir au contact.
( Les viets de la section d'assaut ne sont pas encore finies de peindre. Elles sont de marques diverses, QRF, Eureka et surtout Battlefront: des Finlandais transformés en VM...)
Les valeureux défenseurs sont maintenant bien affaiblis par les tirs conjoints des mortiers viets. Le socle français que l'on voit derrière est un groupe venu de la rizière pour tenter de renforcer les derniers défenseurs. Il n'aura même pas besoin d'intervenir: le furieux corps à corps qui s'annonce sera terminé avant son arrivée.
La section sortie de la jungle a lancé à son tour un assaut sur la colline en direction du bunker.
Je n'ai pas pris de photos de ce moment de la bataille car cela devenait très chaud pour les Français.
En gros, les défenseurs du bunker sont pris à parti de 3 côtés (ravine, jungle et herbes à éléphants) et reçoivent de nombreux tirs de mortiers qui les affaiblissent. Heureusement, les groupes viets qui les attaquent à découvert sont hachés menus par les tirs de la mirailleuse et les derniers rescapés partent en déroute dans la jungle. De son côté, la section embusquée dans la ravine est tenue en respect par les Français de la rizière asséchée. On peut d'ailleurs les apercevoir au second plan de la photo suivante.
Désormais libérée du tirs des défenseurs de la rizière et de ceux du bunker, la section des herbes à éléphants lancent une charge vers celui-ci.
Malheureusement pour les troupes du camarade Krystov, il est trop tard car l'assaut de la colline s'est soldé par une destruction totale de la section d'assaut.
La compagnie VM, qui a déjà encaissé beaucoup de pertes, a donc du faire un test de cohésion qui échoue : c'est la déroute et la fin de la bataille. Un petit mot des Du Kich: on peut dire qu'il nous auront pas emm..., ceux-là. Cloués dès le premier tour par la mitrailleuse du bunker, ils n'ont pas réussi un seul test de moral de la partie et n'ont jamais décollé de leur carré de jungle, sauf au dernier tour où ils se sont sagement planqué derrière une haie pour assister à la débâcle de leurs petits camarades.
C'est pas passé loin pour les Français, mais tout le poste reste finalement entre leurs mains. La Riflette est content de ses hommes !


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